lundi 6 juin 2016

Soirée La Mauny à La Maison des Champs-Elysées

Merci à la La Mauny d'avoir partagé son art de vivre Martiniquais lors de cette superbe soirée. Leurs rhums ont été mis en valeur de différentes façons :

Planteur, Ti-punch, Cocktails et puis secs, accompagnés de petites pièces à base de poisson, de crustacés et de fruits bien assaisonnées et du fameux homard à la plancha !


Je retiendrai le blanc Ter Rouj qui fonctionne très bien avec tous ces mets, sûrement du fait de ses 45% et de son fruité qui accompagnent sans emporter la dégustation.


L'ambré Héritage est également intéressant car élevé traditionnellement en foudres de chêne pendant 18 mois puis passé en fûts de Porto pendant 6 mois, il est encore un peu jeune pour la dégustation pure mais fait un Ti-vieux (40%) très velouté et gourmand.




La cuvée Nouveau Monde issue d'un assemblage de millésimes prestigieux de la maison est bien entendu quant-à-elle un pur rhum de dégustation, fin, profond, tout en longueur. Ses arômes évoluent tout au long de la dégustation, le boisé est subtil, légèrement grillé, les épices sont fondues et les fruits exotiques se développent au fur et à mesure. Un rhum avec lequel on aime prendre son temps, le temps d'un cigare par exemple.

La gamme La Mauny est globalement assez douce, elle plaira au plus grand nombre car les vieux sont très séduisants (notamment le Signature dégusté également en cocktail La Mauny Sour) et les blancs et ambrés spéciaux sont très parfumés. Cependant on aimerait parfois un rhum plus franc. Le vieux "classique" a nez qui va dans ce sens, droit, boisé, épicé, sur la canne, il offre une bonne fraîcheur et les arômes sont bien identifiés mais la rondeur en bouche diminue l'intensité de l’expérience. 



J'ai pu également discuter avec Mr Daniel Baudin, maître de chais de La Mauny, Trois rivières et Duquesne, à propos de l'élaboration complexe des produits comme le Signature qui sont des assemblages de quatre types de fûts différents (Bourbon, Cognac, Mosctael et Porto). J'ai été amusé par la décontraction du professionnel qui dit en gros que ce n'était pas compliqué, qu'il n'y a finalement pas eu trop d'essais et qu'il n'était pas inquiet de la qualité de l'assemblage vu les éléments qui le composent. 


Petite astuce au passage que je partage avec vous : Lors de grosses dégustations, pour remettre le palais à zéro entre deux rhums, on connaissait la biscotte et le verre d'eau, certains le grain de café. Mr Baudin conseille quant-à-lui le verre de bière ou encore d'eau au bicarbonate. Je choisirai plus volontiers la première suggestion !


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